Démission pour création d’entreprise : quelles aides pour les futurs entrepreneurs ?
La démission pour création d’entreprise est une étape majeure pour les futurs entrepreneurs. Ce processus audacieux nécessite non seulement un plan d’action solide, mais également une bonne connaissance des aides disponibles pour faciliter cette transition. Cet article explore les différentes options de soutien destinées à encourager les initiatives entrepreneuriales après une démission.
Comprendre le droit à la démission pour création d’entreprise
En France, tout salarié a le droit de démissionner pour se consacrer à la création ou la reprise d’une entreprise, sous certaines conditions. Cette démarche permet d’ouvrir des droits spécifiques, notamment en ce qui concerne l’assurance chômage. Pour y prétendre, il est nécessaire de justifier de 5 ans d’activité salariée consécutive chez un ou plusieurs employeurs.
Les démarches à suivre
Avant de démissionner, il est recommandé de préparer minutieusement son projet entrepreneurial et de s’assurer de sa viabilité. Une fois ces garanties en place, le salarié peut présenter sa démission et en informer Pôle Emploi pour faire valoir ses droits.
Les aides disponibles après une démission
Plusieurs dispositifs peuvent soutenir les démissionnaires dans leur projet de création d’entreprise. Voici les principaux :
- L’ACRE (Aide aux Créateurs ou Repreneurs d’Entreprise) : Cette aide permet une exonération partielle de charges sociales pendant la première année d’activité.
- L’ARCE (Aide à la Reprise ou à la Création d’Entreprise) : Elle offre la possibilité de percevoir en deux fois 45% des droits à l’assurance chômage restants, afin de soutenir le démarrage de l’activité.
- Les prêts d’honneur: Ces prêts à taux zéro, sans garantie personnelle, sont accordés par des réseaux d’accompagnement comme Initiative France, BGE ou les plateformes de prêt d’honneur régionales.
- Les subventions régionales: De nombreuses régions proposent des aides spécifiques pour les créateurs d’entreprise sous forme de subventions directes ou de soutien matériel.
Exemples de réussite et conseils pratiques
Il existe de nombreux exemples de personnes ayant réussi à lancer leur entreprise après une démission. Ces entrepreneurs conseillent de bien se renseigner sur les aides disponibles, de suivre une formation adéquate et de se faire accompagner par des structures spécialisées dans l’entrepreneuriat.
Construire un réseau solide
Un réseau professionnel solide est crucial pour le succès d’une nouvelle entreprise. Participer à des événements, des salons professionnels et des forums d’entrepreneurs est essentiel pour rencontrer des partenaires potentiels, des clients et des conseillers expérimentés.
Conclusion
La démission pour créer son entreprise est un parcours enrichissant mais semé d’embûches. Heureusement, plusieurs dispositifs d’aide existent pour soutenir les entrepreneurs dans cette aventure. Il est crucial de bien se préparer et de tirer profit des ressources et réseaux disponibles pour maximiser ses chances de succès.
FAQs
1. Puis-je prétendre à l’assurance chômage si je démissionne pour créer mon entreprise ?
Oui, sous conditions de durée d’affiliation, il est possible de prétendre à l’assurance chômage après une démission pour création d’entreprise.
2. Qu’est-ce que l’ACRE ?
L’ACRE est une aide qui permet une exonération de charges sociales pendant la première année d’activité pour les nouveaux entrepreneurs.
3. Comment obtenir un prêt d’honneur ?
Les prêts d’honneur peuvent être obtenus via des réseaux d’accompagnement comme Initiative France ou BGE, après présentation et validation de votre projet d’entreprise.
4. Y a-t-il des aides spécifiques pour les femmes entrepreneurs ?
Oui, des dispositifs spécifiques existent, comme le programme « Les Premières », qui soutient spécifiquement les femmes dans leurs projets entrepreneuriaux.
5. Combien de temps faut-il prévoir avant de démissionner pour préparer son projet ?
Il est conseillé de prévoir au moins plusieurs mois pour affiner son projet, réaliser une étude de marché, et sécuriser ses premiers financements ou aides.